Cinquante ans au cœur de Riverview Park:
La paroisse Nativité-de-Notre-Seigneur-Jésus-Christ
En 2018, la communauté chrétienne Nativité-de-Notre-Seigneur-Jésus-Christ compte toujours parmi ses paroissiens quelques survivants des fondateurs et fondatrices : Lilianne Gagnon, Raymond et Ninon Hurtubise, Yvette Mattar, Denyse Mercier. Nous avons célébré nos noces d’or en février 2009, même si l’on indique en quelques endroits 1960 comme date d’érection de la paroisse. 2019 SERA L'OCCASION DE SOULIGNER NOTRE SOIXANTIÈME ANNIVERSAIRE.
Le nom exact de notre paroisse est aussi sujet à des variantes. Le décret d’érection nous dénommait « la paroisse Nativité de N.S.J.C. d’Ottawa ». L’appellation a évolué au cours des années, mais elle est maintenant figée par le percepteur d’impôts. Nous sommes donc « la paroisse Nativité-de-Notre-Seigneur-Jésus-Christ ». Le « de la » qui précède parfois « Nativité » est donc de trop.
Si on compare la Nativité aux paroisses voisines, quelques différences sautent aux yeux. Notre église est si petite qu’elle était dénommée « chapelle » dans ses débuts. Nous n’avons jamais eu de secrétaire-réceptioniste paroissiale. Nous avons déjà fait publier notre Feuillet paroissial chez l’imprimeur, mais maintenant c’est sur notre photocopieuse, aux deux semaines seulement. Le fait que nous ne publions que 70 feuillets, et qu’il y en a toujours de trop, vous donne une idée du nombre de paroissiens (la qualité plus que la quantité). On nous a déjà laissé espérer que tant que nos finances resteraient saines, on ne fermerait pas notre paroisse. Comme nous n’avons pas de difficultés financières, il ne nous reste à craindre que la décroissance des effectifs du clergé.
Vous êtes conviés à une visite dans le temps, guidé par un paroissien qui appartient à la paroisse Nativité depuis quarante ans, ayant contracté mariage et fait baptiser ses trois enfants ici (par trois prêtres différents !). Deux de nos enfants ont fait bénir leur mariage ici et deux petits-enfants y ont reçu le baptême.
Je me suis soigneusement informé de tout à partir des origines.
Jalons historiques
Les pionniers
Au début des années 1950, alors que le quartier n’était que champs et broussaille, sans rues, ni téléphone, ni courrier, ni école, ni église, la ville d’Ottawa a mis en marche un plan de développement domiciliaire dans Riverview Park (ancienne propriété des Sœurs de la Charité d’Ottawa (les « Sœurs Grises de la Croix »). Des lots à prix très abordable étaient alloués selon le principe du premier arrivé premier servi. La première vague a eu lieu en 1952, à l’ouest du boulevard Station attenant à l’église. La seconde a eu lieu en 1957, cette fois à l’est. Notre église est vraiment sise au cœur de Riverview Park. Plusieurs jeunes familles participant au « baby-boom » se sont établies dans le quartier.
Selon le journaliste du Droit Guy Lacombe, « dès avant 1958, elles avaient tenté d’obtenir une messe dominicale en français d’une paroisse voisine, mais le curé irlandais avait tout simplement répondu : “There will be no St. Jean Baptiste in this parish”. Par la suite, en 1958, la paroisse de la Résurrection accepta d’accorder des services bilingues pour desservir les francophones. En 1959, les “Chevaliers de Jacques-Cartier” se mirent résolument au travail et recrutèrent 80 familles d’expression française qui demandèrent à l’archevêché d’avoir leur propre paroisse. » Voici un autre écho, de la part de Mme Denyse Mercier, pionnière : «Au tout début, alors que nous n'étions qu'une étincelle dans le regard de Dieu, Mgr LaRivière, un patient de Jean, lui avait demandé de réunir quelques résidents francophones du quartier pour explorer la possibilité de fonder une paroisse. Cette rencontre s'est faite chez nous, sur la rue Blair, et on connaît la suite… »
Le 6 février 1959, une lettre adressée au curé Émile Vézina de la paroisse Notre-Dame-de-la-Présentation d’Overbrook et à Mgr Roger LaRivière, chargé de la mission La Résurrection-de-Notre-Seigneur à Vanier, et signée par le vicaire général Mgr J. N. Gélineau, décrète que Mgr LaRivière et ses successeurs seront responsables des besoins pastoraux des paroissiens francophones du secteur Elmvale. Le 22 février 1959, la « paroisse » non canonique est donc instituée par décret de Mgr l’archevêque Marie-Joseph Lemieux, sous le nom de « Desserte Dom-Bosco », de Riverview Park (faisant partie de la paroisse de la Résurrection). Mgr Roger LaRivière, déjà curé de la paroisse la Résurrection et les vicaires dominicaux G. Levasseur, J. Gagnon et G. Titley sont les premiers desservants. Les premiers syndics furent le Dr Jean Mercier, M. Rosario Bélisle et M. Bernard Lalande.
De 1959 à 1961, les rencontres dominicales avaient lieu dans une classe de l’école bilingue Dom-Bosco (ouverte en septembre 1956) sur la rue Lindsay. En 1960, l’école Dom-Bosco est devenue l’école paroissiale de la Nativité, à l’usage exclusif des Francophones jusqu’en 1980, année où elle est devenue l’école privée Ottawa-Montessori. Les enfants de la paroisse fréquentent aujourd’hui l’école Ste-Geneviève ou l’école Lamoureux.
La construction d’une église, puis d’un presbytère
Le 17 octobre 1960, une entente sur un prêt pour la construction d’une église (la « chapelle de la Nativité ») à l’angle des rues Acton et Lindsay dans Riverview Park est signée. Le curé desservant, Mgr LaRivière, et les syndics Rosario Bélisle, Émile Boucher et J. A. Bertrand contractent auprès de la Banque Provinciale un prêt de 85 000 $ (30 000 $ à 5 % de 1961 à 1970 et 55 000 $ à 5.5 % de 1971 à 1975). Les plans et devis de l’église avaient été signés le 3 août 1960 par l’architecte Roger Thibault, un paroissien. L’entrepreneur Paul D’Aoust Construction remet à Mgr LaRivière et aux paroissiens les clefs de leur nouvelle église le 17 janvier 1961.
Le dimanche 28 janvier 1962, visite vice-royale : leurs excellences Monsieur Georges Vanier, gouverneur général du Canada, et Madame Vanier assistaient à la messe dominicale et à une réception en leur honneur.
Le samedi 28 avril 1962, la « chapelle » est bénie par Mgr Marie-Joseph Lemieux, en présence de divers dignitaires ecclésiastiques et des paroissiens. L’abbé Gérard-Magella Séguin sera curé à temps partiel jusqu’en 1966, ayant la charge pastorale de 110 familles.
Le 1er octobre 1962, c’est la première édition du Feuillet paroissial. Un élément important des archives paroissiales qui ont rendu possibles les recherches pour cet article est évidemment la collection des Feuillets, reliés par années.
Pour Noël 1966, grâce au nouveau curé Norman Pagé, un tabernacle réalisé aux « Vieilles Forges » de Plaisance, une croix murale avec un Christ glorieux et une nouvelle lampe du sanctuaire sont fixés à un retable d’ardoise. Ces œuvres ont été financées par des dons anonymes. Il faut dire que beaucoup d’améliorations à l’église ont continué de se faire sans tambour ni trompette. La porte du tabernacle, faite de verre au coloris intense provenant de Murano en Italie, est l’œuvre du maître verrier français Henri Guérin, qui est aussi responsable des verrières installées en 1965 au Petit Séminaire de la rue Carson. Ces dernières se retrouvent aujourd’hui dans l’église Saint-Rémi d’Ottawa.
Le 4 juin 1967, lors du souper champêtre annuel, le curé Norman Pagé soulève l’enthousiasme en annonçant que l’autorisation d’ériger un presbytère avait été accordée par Mgr l’archevêque Marie-Joseph Lemieux. La première réunion officielle du Comité de construction a eu lieu le 7 juin. M. Roger Thibault offre ses services d’architecte gratuitement. Le 2 octobre, la soumission de M. Robert Lafortune, un paroissien qui avait visiblement baissé son prix par solidarité paroissiale, est acceptée. Un prêt de 20 000 $ (des paiements de 150 $ par mois !) est négocié avec la Banque Royale. Le curé Pagé fut le premier à résider au presbytère, une structure de deux étages de style chalet suisse, qui sera loué après le départ du curé André Drouin, les autres prêtres titulaires préférant demeurer ailleurs.
Noël 1970, une grande surprise, car les paroissiens n’avaient pas été avertis d’avance : la messe de minuit est télévisée en couleur, faisant connaître notre paroisse à la grandeur du pays !
Toute la période où l’abbé Norman Pagé a été vicaire et curé en a été une de changements dans l’Église universelle qui se manifestaient par des changements dans la paroisse : le Concile Vatican II, la fondation de Développement et Paix, la réforme liturgique, la nouvelle catéchèse, les zones pastorales, les « cérémonies pénitentielles communautaires », les messes du samedi soir qui comptent pour le dimanche, etc.
Une paisible paroisse de quartier
Le 18 septembre 1973, M. Donat Fleury signe au nom de Conseil paroissial une lettre demandant que la mission devienne une paroisse canonique. Le 19 octobre 1973, Mgr l’archevêque Joseph-Aurèle Plourde signe le décret canonique d’établissement de la desserte « La Nativité de N.S.J.C. d’Ottawa » comme paroisse canonique avec curé résident. Le décret est remis le samedi 19 novembre. La paroisse couvre plus ou moins le territoire compris entre le boulevard Saint-Laurent à l’est, le chemin Smyth au sud, la rivière Rideau à l’ouest et le Queensway au nord.
M. l’abbé André Drouin (déjà curé à temps plein depuis juillet) est nommé curé pour six ans et le restera plus longtemps. Il a laissé sa marque par son dévouement pastoral (à un moment donné, il célébrait six messes par fin de semaine !) et de ses efforts pour créer un esprit de famille dans la paroisse. Il a encouragé Mariage Encounter, les cours de Bible et les causes franco-ontariennes. Il a été notre premier et dernier curé à temps plein, le seul qui ait résidé au presbytère (8.5 années).
En 1976, M. Donat Fleury, paroissien depuis les débuts et discret bras droit de tous les curés, décède. Quelques semaines avant sa mort, ce « vicaire du curé » avait reçu la nouvelle que Mgr Plourde l’avait désigné pour recevoir la médaille pontificale « Bene Merenti ».
Du 26 mars au 3 avril 1977, on avait organisé une semaine de réflexion et de diverses célébrations liturgiques à l’occasion du 15e anniversaire de la bénédiction de notre église, dont un Triduum (« la paroisse communauté de foi, de culte, de charité »). Le dimanche 5 juin 1977, un thé-offrande était organisé pour encore souligner le 15e.
À partir de janvier 1978, une tapisserie intitulée « Pour qu’ils aient la vie », réalisée par Mme Thérèse-Marie Perrier, une artiste de la région coauteure du livre « La tapisserie », orne le mur à l’arrière du fauteuil du curé. Un groupe de paroissiens anonymes avait fait don de cette œuvre en souvenir de M. Joseph Wackid, un paroissien engagé.
Le curé Drouin ayant fait ses preuves, Mgr Plourde a jugé bon de lui confier en 1981 la vénérable paroisse Ste-Anne.
Les remous
Entre le règne du curé André Drouin et celui du curé Jacques Huppé (1993-2008), les paroissiens ont toujours reçu les services spirituels de prêtres dévoués. La Providence a su veiller sur nous, même si les curés et les vicaires dominicaux se sont succédé trop rapidement à notre goût. La paroisse a parfois été rattachée au curé de la paroisse Ste-Famille, parfois à celui de la paroisse Ste-Geneviève. Souvent la cure est demeurée vacante et nous dépendions de vicaires dominicaux comme les Pères Dominicains (O.P.)
Pour l’année 1981-1982, M. l’abbé Jean-Claude Proulx accepte d’être le curé de notre paroisse, en continuant d’être le curé de Ste-Famille.
D’octobre 1982 à août 1984, M. l’abbé Jean-Louis Plouffe ajoute généreusement à sa charge de vicaire judiciaire du tribunal ecclésiastique régional d’Ottawa celle de curé de notre paroisse. C’est lui qui a fait don à la paroisse d’un ensemble de personnages de crèche en terre cuite, oeuvre de Mme Sylvia Daoust, artiste québécoise. (Cette crèche a été remplacée en 2007 par un ensemble plus traditionnel.) Pendant quelques années, le journaliste Michel Vastel a agrémenté la messe de Noël des enfants par des légendes de Noël de son cru.
Sans doute sous l’inspiration du Saint-Esprit, l’abbé Plouffe a vu à la mise en place d’un Conseil paroissial de pastorale, dont la présidente était Mme Cécile Wong. C’est cette dernière qui a su maintenir la barque de la Nativité loin des écueils, alors que nous étions la responsabilité du curé Jean-Luc Demers de la paroisse Ste-Geneviève qui avait alors de graves difficultés de santé. Le 23 décembre 1984, le traditionnel message de Noël du curé aux paroissiens a même été rédigé et signé par elle !
En mai 1985, le Comité de liturgie, qui est toujours aussi actif et créatif, a été fondé. Cette même année, la petite pièce à droite de l’entrée de l’église, qui servait de salle des fonts baptismaux, a été transformée en bureau de la paroisse, le presbytère étant maintenant en location.
L’abbé Jean Brassard, prêtre du diocèse de Chicoutimi qui étudiait au Collège des Dominicains en vue d’un doctorat en théologie, a été notre vicaire dominical pendant deux ans (de 1985 à 1987). Il faut dire qu’il nous a adoptés et qu’il s’est impliqué en tout comme l’aurait fait un curé en titre.
Une concélébration eucharistique et une réception à l’occasion du 25e anniversaire de la fondation ont eu lieu le dimanche 6 avril 1986. Mgr Gilles Bélisle, évêque auxiliaire d’Ottawa, officiait en compagnie d’anciens pasteurs. Un Feuillet-souvenir très spécial était publié à cette occasion. Le présent texte est tributaire des recherches alors entreprises par Mme Alice Boucher et M. Honorius Lacombe et publiées dans ce Feuillet.
Le 24 février 1987, notre ancien curé Jean-Louis Plouffe a été sacré évêque (il est actuellement à la tête du diocèse de Sault Ste-Marie). Nous avons pu le fêter en paroisse le jeudi 23 mai 1987.
Le père Gabriel Friolet, C.J.M, qui étudiait à l’université Saint-Paul, était vicaire dominical lors de sa première année avec nous, mais il a réussi à se faire nommer « administrateur » pour la seconde. Nous redevenions une paroisse indépendante ! Il s’est donc occupé de nous avec diligence de 1987 à 1989.
L’abbé Robert Maurice, enseignant à la retraite tout fier de devenir curé de « la plus belle petite paroisse du diocèse », nous a guidés avec soin pendant quelques années (de 1989 à 1993). C’est grâce à la générosité des paroissiens qu’une grande croix a été achetée. Signe du vieillissement et de la diminution de la population, à partir de l’été 1990 il n’y a plus eu qu’une seule messe célébrée de dimanche, à 10h30.
Pendant quelques mois, le curé Léonard Rochon de Ste-Geneviève a été notre curé par intérim.
La période un peu houleuse de 1981 à 1993 a permis à plusieurs paroissiens et paroissiennes de prendre de plus grandes responsabilités pour que la paroisse continue de fonctionner comme une communauté chrétienne bien vivante.
L’accalmie
À partir d’octobre 1993, un pasteur nous est donné en la personne de l’abbé Jacques Huppé, qui a accepté de nous servir de curé à mi-temps (car il s’occupe aussi des Communautés de l’Arche, de Foi et Partage et de Foi et Lumière). Notre église s’est enrichie de plusieurs reproductions d’icônes grâce à l’intérêt de l’abbé Huppé et d’un paroissien pour cette forme d’art sacré.
Le 22 octobre 1995, nous célébrons avec faste le 35e anniversaire de la paroisse, par une messe d’action de grâce célébrée par Mgr l’archevêque Marcel Gervais, à laquelle assistaient plusieurs anciens curés et vicaires, et suivie d’un buffet à la salle paroissiale. Le président du Conseil de pastorale du temps, M. Jean Lamoureux, qui prenait la parole à cette occasion, mérite d’être cité : « On pourrait comparer la paroisse à un hélicoptère. Les comités sont les pales qui soulèvent la paroisse et lui permettent de voler bien haut : il y a les Comités des finances, de la liturgie, le Comité d’entraide, le Cercle social, le Comité paroissial de pastorale, les responsables du baptême, ainsi que tous les individus qui rendent service dans diverses fonctions comme le Feuillet paroissial, le secrétariat, la communion aux malades, etc. Un hélicoptère sans gouvernail n’irait pas bien loin. Notre gouvernail c’est notre pasteur Jacques, qui aime bien se tenir en arrière, mais un hélicoptère on sait que c’est par là que ça se dirige. »
Nous avons célébré l’an 2000 à notre façon, en l’encadrant par deux Soupers et Veillées du Nouvel An mémorables.
Le 26 octobre 2003, la paroisse soulignait le 40e anniversaire de sacerdoce de notre pasteur Jacques Huppé (ordonné prêtre en 1963) et ses 10 années au service de la paroisse Nativité. À l’occasion de cet anniversaire important, notre pasteur Jacques avait pris le bâton du pèlerin pour faire la marche de St-Jacques-de-Compostelle (saint Jacques est son patron !) Le 29 février 2004, il nous présentait une conférence intitulée « La spiritualité du pèlerinage ».
Le Vendredi Saint 9 avril 2004 a été l’occasion de la bénédiction et inauguration de notre premier Chemin de Croix, un cadeau d’une paroissienne. Cette œuvre de Mme Gisèle Leblanc, artisane « hookeuse » du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, est inspirée du Chemin de Croix de l’église St-Joseph-du-Moine, N.-É.
En janvier 2005, les paroissiens ont répondu à l’appel au secours de Développement et Paix afin d’aider les victimes du Tsunami par des dons se chiffrant à 4 000 $. Il faut dire qu’au cours des années la générosité des paroissiens ne s’est jamais démentie et continue de croître lors de la quête de Carême de partage. La moyenne annuelle (sans compter les 4 000 $ du Tsunami) depuis 1990 est de 1 375 $. Cette année, c’était 2 035 $ (pour une paroisse qui publie 80 exemplaires du Feuillet paroissial, c’est remarquable !)
Le Jeudi Saint 24 mars 2005 a pris une splendeur inaccoutumée en se présentant sous la forme d’un repas pascal communautaire qui alliait le Séder de nos grands frères juifs et la mémoire de la Cène du Seigneur dans la Célébration eucharistique.
En 2005, fut publié le répertoire «Baptêmes, mariages, sépultures et confirmations 1959-2004 paroisse de la Nativité de Notre-Seigneur-Jésus-Christ Ottawa (Ontario)», no 24 de la collection "Paroisses de l’Ontario français", publication de la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie, œuvre d’une équipe de paroissiens et de paroissiennes (dont plusieurs sont membres de la SFOHG).
Les curés qui ont desservi la paroisse Nativité (Les vicaires sont entre parenthèses) 1959-62: Mgr Roger LaRivière (G. Levasseur, J. Gagnon et G. Titley) 1962-66: Gérard-Magella Séguin (Norman Pagé) 1966-73: Norman Pagé (Yvon Soucy, Achille Ledent, Jean-Louis Plouffe) 1973-81: André Drouin 1981-82: Jean-Claude Proulx (curé de Ste-Famille) (Jacques Poirier) 1982-84: Jean-Louis Plouffe (Jacques Poirier) 1984-88: Jean-Luc Demers (curé de Ste-Geneviève) (Jean Trudeau, O.P., Yves Bériault, O.P., Jacques Poirier, Jean Brassard, Robert Comtois, O.P., Roger Quesnel, Gabriel Friolet) 1988-89: Gabriel Friolet 1989-93: Robert Maurice 1993: Léonard Rochon (curé de Ste-Geneviève) 1993-2008: Jacques Huppé Curés des 3 paroisses de l'unité pastorale Paul VI 2008-17: Jacques Kabasu Bamba 2017-21: Michael Hartney 2021- : Jean Muakadi Kabantu |
Les quatre axes pastoraux
Notre paroisse fait partie d’une unité pastorale avec les paroisses avoisinantes Ste-Geneviève et St-Thomas-d’Aquin. Nous coopérons et nous tissons des liens dans divers domaines, non seulement en vue de gérer la diminution du nombre de prêtres, mais surtout parce que la collaboration fait partie de notre vision d’Église.
Les divers services que nous offrons comme paroisse peuvent être distribués selon le modèle des quatre axes pastoraux. Certains comités sont ici mis en relief, à titre d’exemple.
1. Annonce de l’Évangile
Six conférences par année sont organisées par le CÉFA (Comité d’éducation de la foi des adultes) en collaboration avec les deux autres paroisses.
2. Justice sociale
Le Comité d’entraide et la Banque alimentaire ont le souci des démunis du quartier et Développement et Paix nous invite à soutenir des projets dans le Sud.
3. Une famille paroissiale accueillante
Le Comité des réceptions nous invite souvent à fêter (toutes les occasions sont bonnes !) Le Comité d’administration temporelle veille à entretenir et à améliorer judicieusement notre église (par exemple en faisant installer une salle de toilette au rez-de-chaussée en 2007 pour accommoder notre population vieillissante).
4. Des célébrations liturgiques vivantes
Le Comité de liturgie planifie les célébrations, surtout lors des temps forts de l’Avent et de Noël, du Carême et de Pâques. Les visuels sont toujours des œuvres d’art. La Chorale est fidèle au rendez-vous pour guider le chant ou présenter certaines pièces plus difficiles qui lui ont valu le compliment d’être un « chœur de cathédrale dans une petite église ». La chorale actuelle, qui approche son 10e anniversaire, a été précédée par plusieurs autres au fil des ans.
Laissons le mot de la fin à Mme Denyse Mercier, celle qui était là au tout début de la paroisse : « Dans la foulée de ceux et celles qui nous ont précédés, qui ont œuvré à la force de leurs bras, nous continuons de vivre une expérience paroissiale et spirituelle que plusieurs nous envient. Avec la grâce de Dieu et l'appui de tous et de toutes, chaque année de plus est un nouveau printemps dans nos vies et dans nos âmes. À nous de continuer de porter le flambeau et de faire rayonner la lumière de la foi autour de nous et de célébrer ensemble, en 2009, notre 50e anniversaire. »