Première église: On a construit une petite église en bois sur le chemin Metcalfe en haut de la côte et le curé Eugène Barry en a pris charge au printemps de 1887. Quelques mois plus tard, une tornade a frappé la région, rasant bon nombre de bâtiments, incluant la petite église. Un groupe de treize enfants qui suivait un cours à la première communion était dans l’église à ce moment là, et l’une d’eux, Mary Ann McVeigh, y a perdu la vie.
Deuxième église: Une nouvelle église, celle-ci en brique, a été terminée au début de 1889. C’est à elle que tous les anciens paroissiens du village se sont attaché, car elle a servi pendant près de 70 ans, jusqu’à ce qu’il fallut la remplacer par un bâtiment plus grand en 1957. La mémoire de nos raconteurs a tourné autour des messes et des autres liturgies célébrées pour eux dans les murs de la veille église durant la première moitié du XXe siècle. Dès le début, la paroisse desservait les francophones et les anglophones.
Les prières de la messe elle-même étaient évidemment en latin. Mais le sermon et les annonces se donnaient dans les deux langues tous les dimanches. En 1891, la paroisse comptait 82 familles dont 38 francophones. L’église a pu suffire au nombre de paroissiens pendant plusieurs années, mais à partir du temps de la deuxième guerre, la population s’est accrue sensiblement. Déja en 1929, les anglophones au nord de la rivière Rideau avaient formé la paroisse St. Margaret Mary.
L’édifice était trop petit, et les gens de différents secteurs ont adressé des demandes à l’archevêque le priant d’établir de nouvelles paroisses. En 1954, les familles anglophones du côté est de la rue Bank ont formé la paroisse Immaculate Heart of Mary sur la promenade Alta Vista. À l’automne de 1957, les gens de la section sud de la paroisse sont partis pour établir la paroisse bilingue St-Bernard de Blossom Park (paroisse maintenant anglophone).
Troisième église: Un dénombrement réalisé à la fin de septembre 1957 comptait 341 familles francophones et 177 anglophones. La planification était déjà en marche pour construire une nouvelle église sur un site du côté est de la rue Bank. Complétée la même année, elle a été bénie par Mgr Marie-Joseph Lemieux le 14 juin 1958.
La paroisse à ce moment desservait 625 familles. Mais de nouveaux quartiers s’ouvraient. Les maisons neuves se multipliaient dans le secteur sud-ouest. Cette fois-ci, en 1966, les anglophones ont formé la paroisse Holy Cross sur le chemin Walkley, et simultanément St-Thomas-d’Aquin est devenue uniquement francophone.
Depuis le début des années 2000, le réaménagement des paroisses du diocèse a entraîné une collaboration entre les paroisses Saint-Thomas-d'Aquin, la Nativité et Sainte-Geneviève. Depuis 2008, les trois paroisses forment l'Unité pastorale Paul VI, desservie par une seule équipe de prêtres.
Les prêtres qui desservent les trois paroisses demeurant désormais au presbytère de Ste-Geneviève, le presbytère St-Thomas d'Aquin a servi à d'autres fins depuis 2008: comme résidence pour les pères maristes vivant à Ottawa, comme couvent de la nouvelle communauté Queenship of Mary, et maintenant comme résidence pour des religieuses de diverses communautés qui sont temporairement à Ottawa, notamment pour suivre des études à l'université St-Paul.
Voici la liste des curés ou administrateurs qui ont desservi la paroisse depuis ses débuts.
Paroisse St-Thomas d'Aquin | |
Eugene Barry | 1887-1891 |
Michael Boisseau | 1891-1894 |
J. Alfred Myrand | 1894-1901 |
J. H. Chartrand | 1901-1912 |
Pierre Bélanger | 1912-1933 |
Aurèle Bélanger | 1933-1937 |
T. Deschamps | 1937 |
Louis Lee | 1937-1943 |
J. Émile Latendresse | 1943-1966 |
Marcel Gauthier | 1966-1991 |
Jacques Poirier | 1991 |
Gilles Lavergne | 1991-2000 |
Robert Huneault | 2000-2005 |
Doris Laplante | 2005-2006 |
Gérard St-Denis | 2006-2008 |
Les 3 paroisses de l'unité Paul VI | |
Jacques Kabasu Bamba | 2008-2017 |
Michael Hartney | 2017-2020 |
On peut consulter le livre Billings Bridge Mon Village Ma Vie à la bibliotèque publique d’Ottawa. Le livre n’est plus en vente.